Travailler autrement. J’ai fait ce choix après mon burn out.
Oh ce choix n’a pas été simple. Il a été rempli de peurs, d’angoisses, d’incertitudes. Mais aujourd’hui, je peux le dire : j’y suis arrivée !
- Une activité d’entrepreneur que j’aime, et qui est utile pour les autres.
- Un temps de travail inférieur à 30h / semaine.
- Une situation financière correcte.
- Un équilibre de vie parfait : entre voyage, temps libre et travail.
Comment je m’y suis prise pour parvenir à ce résultat ?
1/ Le déclencheur : Mon burn out
Si j’ai cette vie « de rêve » aujourd’hui c’est grâce à mon burn out. Oui, j’ai bien dit « grâce à mon burn out ». Si tu viens d’être arrêtée pour burn out, tu me crois peut-être folle ou bizarre. Pourtant, non, je te l’assure.
Je suis une fille unique, qui a toujours bien travaillé à l’école, qui a obtenu son DESS (Master 2) de psychosociologie du travail sans jamais redoubler, qui a trouvé son premier job quelque mois après la fin de ses études et qui n’a fait ensuite que bucher, pleine d’ambition. Alors que je touchais du doigt mon ambition professionnelle, je suis tombée pour épuisement.
La grosse douche froide.Comment ça ? Moi ? Pas possible ! La loose !
J’ai eu du mal à m’en remettre. Mon égo en a pris un sérieux coup. J’avais honte de moi et me sentais nulle. J’avais le sentiment d’avoir échoué, failli à la tâche.
J’ai tenté une reprise, mais je n’ai pas pu continuer sur le rythme d’avant. Plus envie, plus capable aussi peut être physiquement.
Alors j’ai lâché pendant un temps cette ambition professionnelle de devenir un jour « une grande DRH dans un grand groupe ». J’ai pris du temps pour moi, et je vais te dire : j’ai aimé ça !
A tel point que l’idée de revenir à une vie de working girl, ne me faisait plus, mais plus du tout vibrer. Il fallait que je trouve autre chose. Mais quoi ? THE QUESTION, n’est-ce pas ?
Alors j’ai osé demander de l’aide pour y voir clair. Quelques mois après j’avais une proposition en tant que free-lance pour réaliser des missions de bilans de compétences et des missions de conseils RH. Je savais que je voulais m’occuper « des gens » et plus « des entreprises ». J’avais retrouvé l’envie et le plaisir de travailler. Le fait d’être autonome dans la gestion de mon temps a été une révélation : Mais qu’est-ce que j’aime ça !!
2/ Oser essayer
Pourtant cette décision n’a pas été simple. Pour accepter cette proposition de free-lance il me fallait créer ma micro entreprise. Donc devenir entrepreneur. Option que je n’avais jamais sérieusement envisagée. Trop d’incertitudes. Trop de peurs.
Mais l’envie a été la plus forte. L’envie d’essayer « pour voir ».
Je n’y suis pas allée la fleur au fusil. J’ai pesé les risques, regarder mes comptes et mes ressources financières, fait un plan en me disant que si au bout d’un an, je n’avais aucun résultat, je ferai marche arrière.
J’avais peur, mais j’ai osé essayer.
3/ Apprendre les rudiments de l’entrepreneuriat
Non je n’y suis pas allée la fleur au fusil. Si je voulais que ça marche, je savais que je ne savais pas comment m’y prendre et que là encore, j’avais besoin de l’aide d’une mentor.
J’ai suivi mon intuition.
J’ai osé investir dans mon business alors que je n’avais aucune certitude.
Beaucoup m’alertaient sur les risques : d’investir sur moi, et d’investir sur une Coach / mentor du web (la peur de l’escroc sur internet a la vie dure).
Mais je me suis écoutée, et j’y suis allée. Grand bien m’en a pris ! En 6 mois, j’avais défini mon offre, mon positionnement, sorti mon site internet et commencer à communiquer sur les réseaux sociaux.
Les premiers clients arrivent : ça peut marcher ! Je peux y arriver !
4/ Beaucoup de travail sur moi et mon mindset
Même si les premiers résultats sont là, j’ai appris au fur et à mesure du temps que l’entrepreneuriat, cela se joue avant tout et surtout « dans la tête ». Parce qu’à chaque fois que l’on croit voir le bout du tunnel, un nouveau train nous arrive sur la tronche !
Apprendre à gérer l’incertitude, la peur du manque, la peur de ne pas être assez…
Apprendre à gérer ce que j’appelle « l’effet papillon » de mes choix sur mon entourage amical, mon couple. Devenir quelqu’un qui s’assume, qui décide d’y croire et de s’en donner les moyens, parfois cela dérange ceux qui ne parviennent pas à le faire.
Apprendre à gérer ces émotions, travailler la confiance en soi, croire en mes capacités, j’ai appris que c’était le nerf de la guerre. Encore une fois, j’ai investi avec des professionnels et des thérapeutes pour m’aider à dépasser tout cela. Et encore une fois, c’est sans regret.
C’est ce travail sur moi qui m’a permis de prendre des décisions difficiles : vendre ma maison et la plupart de mes biens, voyager seule, avoir une vie de coach nomade, mettre fin à certaines relations et j’en passe…
5/ Tester, échouer, réussir parfois mais ne jamais lâcher
Ne jamais lâcher.
Arrêter de jouer la victime.
Arrêter de croire que si ça ne marche pas, c’est que « ce n’est pas fait pour moi », ou que « je n’en suis pas capable ».
Regarder comment font les autres.
Les envier parfois.
Me décourager souvent.
Investir pour apprendre auprès d’eux.
Mais ne pas lâcher.
Me reprendre.
Essayer.
Me planter.
Réussir parfois.
Mais ne jamais lâcher !
Une autre clé du succès que j’ai apprise. Les échecs comme les réussites, ne sont pas moi. Ces résultats ne sont pas un indicateur de ma valeur en tant que personne.
Les résultats ne sont que le fruit du travail fait sur moi, sur ma capacité à investir en moi, à travailler et à persévérer, à ma volonté de devenir qui je veux devenir et vivre la vie que je veux vivre.
C’est un long chemin, on ne va pas se mentir.
Un mélange de stratégie, de compétences et de mindset.
Mais le résultat est là aujourd’hui. Et je sais que d’autres challenges m’attendent encore !
Mais si toi tu n’en es qu’au début du chemin, que ces mots résonnent en toi, que tu es déterminée à essayer pour vivre mieux et travailler autrement, alors je peux à mon tour être cette Mentor qui t’aidera à trouver le chemin 😉
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